Nos rues ont une histoire : la rue Henri Amodru à Gif-sur-Yvette (91190)
Une voie aussi ancienne que la ville.
Autrefois connue sous la dénomination rue de Paris, au cœur du quartier de la Mairie, la rue Henri Amodru commence au carrefour des rues Neuve, Gustave Vatonne et Alphonse Pécard, longe le square de la mairie et se prolonge sur 200 mètres jusqu’à la rue Émile Thuau au niveau de la poste centrale (qui était la mairie-école au début du XXe siècle), où elle se poursuit sous le nom d’avenue du Général Leclerc, une voie percée en 1901 sur le tracé de la RD906. La rue Henri Amodru fut rebaptisée en septembre 1946 en hommage au résistant giffois mort en déportation.
Un résistant giffois, mort pour la France.
Né en octobre 1898 à Besançon (Doubs), Henri-Georges Amodru fut élève à l’école d’horlogerie de Besançon avant d’entrer aux PTT. Il travaillait à Versailles et s’installa à Gif en 1824 dans une maison de la Grande Rue. Pendant l’Occupation, il fut contrôleur principal du central téléphonique de Paris. Sur dénonciation probablement, il fut arrêté le 29 juin 1944 par les Nazis qui l’emprisonnèrent à Fresnes puis le déportèrent un mois plus tard sous le matricule 77386. Il mourut au camp d’Ellrich-Dora, dépendance de Buchenwald, le 11 décembre 1944.
Le saviez-vous ?
Sur les 1467 déportés de la prison de Fresnes avec Henri Amodru le 15 août 1944 vers le sinistre camp de concentration nazi, seuls 38 en revinrent, libérés par les Russes.
La commune de Gif-sur-Yvette dut son développement à sa situation sur la route de Paris à Chartres via Versailles et sur un chemin vers Compostelle, mais également à l’abbaye Notre-Dame-du-Val-de-Gif, implantée au XIIe siècle et détruite à la Révolution.
Les chiffres de l’immobilier *- Quartier de la rue Henri Amodru à Gif-sur-Yvette (91190)
Logements sociaux : 11 %
Propriétaires : 68 %
Logements vacants : 3 %
Logements inférieurs à 40 m² : 8 %
Age moyen de la population : 38 ans
Enfants/adolescents : 26 %
Retraités : 17 %
Cadres : 76 %
*Source : kelquartier.com